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Google a officiellement mis un terme l’an dernier à son projet Dragonfly, un projet qui visait à mettre en place un moteur de recherche « censuré » à destination de la Chine. Mais le départ de l’ancien Directeur des relations internationales chez Google, un certain Ross LaJeunesse, jette une ombre sur la stratégie réelle de Google concernant la Chine et le respect du fameux « mantra » de la société, « Don’t be Evil ». Ross LaJeunesse affirme en effet avoir été poussé vers la sortie à cause de ses positions très claires concernant la liberté de parole et le respect de la vie privée sur le marché chinois. Si l’on en croit l’intéressé, Google aurait profité d’un plan de réorganisation interne pour évincer les « fortes têtes » susceptibles de refuser le moindre « grand écart éthique ». LaJeunesse ne limite pas ses critiques au projet Dragonfly : le désormais candidat au poste de Sénateur du Maine affirme aussi que la culture d’entreprise chez Google ne favorise pas la diversité des profils (« diversité » au sens américain du terme, c’est à dire la reconnaissance des différences « raciales » et sexuelles).

Face à ces graves accusations, Google s’est exprimé par la voie de son porte parole Jenn Kaiser. Ce dernier affirme que Ross LaJeunesse s’est vu promettre un poste en interne de même niveau et de même salaire que son poste de Directeur aux Relations Internationales, mais que l’offre aurait été refusée. Restes donc à savoir si le poste proposé permettait encore à LaJeunesse d’agir sur les projets de Google à l’international et surtout en Chine, un point que ne précise pas le porte-parole.
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