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Une équipe de chercheurs de l’Université de Sun Yat-sen, en Chine, viennent de réussir à réécrire une partie du code génétique d’un embryon humain grâce à la « chirurgie chimique« . Contrairement à la technique plus connue de CRISPR, il ne s’agit plus d’enlever du code et de le remplacer par un nouveau, mais bel et bien de modifier directement le code génétique déjà présent.
Si cette technique avait été révélée par une équipe d’Harvard l’an dernier, il s’agit ici de la première application concrète sur un embryon humain, même si au final il n’y a pas eu implantation après le test. C’était plus une preuve concrète du bon fonctionnement que la méthode qu’autre chose, l’équipe a d’ailleurs publié les résultats dans un journal, Protein and Cell.

Le but de l’opération était de trouver un remède à la thalassémie, une maladie qui cause une réduction de l’hémoglobine et donc de l’oxygène apporté au corps. D’autres effets néfastes sont causés par cette maladie, et elle existe à cause d’une mutation unique, ce qui a donné aux chercheurs une cible idéale pour tester leur théorie. Appelée « base editing« , la technique consiste à séparer des segments d’ADN, puis à modifier une des paires de base. Dans son état actuel, cet avancement ne permet de modifier qu’un seul des quatre nucléotides de base à la fois, et on ne peut pas encore tous les modifier.
Pour l’instant, on ne pourrait se servir de cette technique que sur des parents, pour permettre de corriger certains de ces troubles chez leurs futurs enfants, mais il devrait être possible dans l’avenir de pratiquer sur des patients enfants et adultes.
SOURCEgizmodo
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