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Le déploiement mondial de la 5G n’est pas encore finalisé que déjà la 6G pointe le bout de ses câbles. La France, aux côtés de ses partenaires internationaux, vient de faire une importante avancée dans le domaine des télécommunications avec la signature d’un accord sur le développement de la 6G. Cette alliance, qui rassemble dix pays (l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Finlande, la France, le Japon, la République de Corée, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suède) s’annonce comme un tournant majeur pour l’avenir des réseaux mondiaux.
La 6G n’est pas seulement la prochaine étape logique après la 5G. Elle promet de transformer radicalement notre façon d’interagir avec le monde numérique:
L’évolution rapide des usages numériques, notamment le recours croissant à l’intelligence artificielle (IA) et le développement d’applications critiques, pose des défis majeurs aux réseaux de communication. Ces défis incluent la gestion de volumes de données en augmentation quasi exponentielle et la nécessité de temps de latence plus courts, particulièrement dans les secteurs de l’industrie et de la santé (et aussi des services d’IA, de plus en plus présents dans le paysage).
La standardisation de la 6G à l’échelle internationale est un élément clé de cette initiative. L’objectif est de créer un réseau qui ne soit pas seulement innovant et résilient, mais également sécurisé. La France, à travers cet accord, s’engage à promouvoir des réseaux futurs qui soient plus sûrs et respectueux de l’environnement. Reste à voir quels contrôles seront mis en place pour vérifier que ces grands principes seront bien appliqués.
On note aussi l’absence plus que significative de la Chine dans ce premier grand rassemblement autour de la future norme, ce qui n’est en soi guère étonnant sachant que le pays n’est sans doute pas très enthousiaste à l’idée de se conformer à certains des 6 principes posés sur la table. Autre hypothèse tout aussi crédible , la Chine n’a pas été invitée à parapher l’accord, ce qui en creux signifierait que les pays signataires ont décidé de faire front commun contre la seconde puissance économique mondiale, cette dernière ayant déjà commencer à travailler sur son propre réseau 6G. On peut aussi supposer qu’en temps voulu, la Chine signera ses propres accords 6G avec les pays placés sous son influence « géopolitique » directe (la Russie par exemple).
L’accord s’articule autour de six principes fondamentaux :
Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du numérique, met l’accent sur l’importance de ces développements : « La France est déterminée à jouer un rôle de premier plan dans l’accompagnement des nouveaux réseaux, notamment la 6G, en veillant à ce que ces avancées respectent nos normes en matière de vie privée, d’environnement et de sécurité. »
La France n’est pas nouvelle dans le domaine des infrastructures numériques. Dès 2018, le pays s’est lancé dans le développement d’un écosystème robuste capable de relever les défis technologiques et sociétaux futurs. Avec le plan France 2030 et un budget de 65 millions d’euros, la France se positionne comme un leader dans le déploiement des réseaux du futur.
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