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Huit ans après la sortie d’un premier opus qui n’avait pas marqué son temps, ID Software revient avec une suite nettement plus ambitieuse. Du gunfight revisité, un monde ouvert à explorer, et des super-pouvoirs suffiront-ils pour que Rage 2 se fasse une place dans un marché déjà saturé par les jeux d’action en monde ouvert et autres live-services ?
Sommaire
L’équipe ne s’est pas attardée sur la narration et l’histoire, aussi elle sera très rapide à résumer : le grand méchant général cyborg veut forcer le reste du monde à passer à la prochaine étape de l’évolution, entre mutation et robotique, et a pour cela monté une armée qui vient raser le bastion de notre protagoniste, Walker, qui devient ainsi le dernier des rangers, une unité de commandos d’élite. Pour libérer les terres désolées du joug du général, il faudra aller voir trois personnages-clés, et pour chacun faire une mission d’introduction , farmer leurs quêtes secondaires dans la région, faire une mission de conclusion. Une fois tout ceci fait, la dernière quête se débloque, et voit l’arc principal se terminer.
Générique à souhait, cette histoire sans surprise prend un peu moins de 6 heures à terminer, 6 heures qui ne sont donc pas toujours passionnantes, et passent bien lentement. Et c’est bien bête, on voit bien les moments-clés que le titre voulait présenter comme épiques, avec une bande-son au niveau qui n’est pas sans rappeler le métal-électro de Doom composé par Mick GordonLe fun du jeu doit donc se situer ailleurs.
Et un méchant parfaitement oubliable pour la 12, un!
Peut-être donc se cache-t-il dans l’open-world, à la fois grand argument de vente et prérequis obligatoire pour la grande partie des jeux AAA de cette génération ? Visuellement, on est gâté : les environnements sont magnifiques, le travail sur la lumière permet une ambiance toute particulière à chaque région visitée, des plaines aux déserts arides en passant par le bayou et ses étangs de boue. Malheureusement, tous les graphismes du monde ne sont rien quand l’univers est creux, et c’est là le défaut impardonnable de Rage 2 : dans ces décors détaillés et travaillés au possible, c’est l’ennui le plus mortel. Quelques membres de gangs se tirent dessus de temps à autre, comme pour passer le temps, mais aucun moment réellement prenant ne marquera les mémoires. Au niveau des quêtes secondaires, on en trouve pas plus de six différentes, qu’il faudra répéter ad nauseam pour s’occuper. C’est donc un gros « dommage ! » pour ce monde ouvert quand on voit tout le travail sur le visuel, qui n’a au final servi qu’à construire une très jolie coquille vide. D’autant plus que la conduite de véhicules n’est pas une réussite, puisqu’on a bien souvent l’impression d’être au volant d’un camion-benne un peu plus rapide que la moyenne.
Un semblant de déjà-vu vous dites?
On en arrive donc au cœur du jeu, le gunplay, dernier rempart susceptible de tenir. Et il tient, c’est le moins qu’on puisse dire : les armes sont pêchues à souhait, les ennemis s’envolent, explosent, perdent leurs membres dans une pluie d’hémoglobine toujours très satisfaisante. Certains auront une armure, qu’on se fera une joie d’éplucher à grandes salves de plomb. Visuellement, c’est impeccable, on se régale. Le jeu laisse de plus une certaine liberté au joueur, avec des éléments à débloquer qui permettent une différente approche des méchants comme des décors dans lesquels on évolue : les armes ont chacune des améliorations et des tirs secondaires uniques, du magnum à munitions détonantes au fusil d’assaut polyvalent au possible. Et pour booster davantage tout ça, le joueur remplit au fur et à mesure du combat la jauge d’Overdrive. Une fois ce dernier déclenché, la régénération de vie augmente, et les armes sont surchargées, toujours avec un effet différent selon celle que l’on choisit, le tout pendant une durée limitée mais jouissive. Le joueur peut également ajouter à son arsenal des sortes de super-pouvoirs conférés par l’armure de ranger, et qu’il faudra chercher dans les Arches dispersées aux quatre coins des terres désolées, vestiges d’une civilisation effacée. Ces pouvoirs vont du simple dash à la projection de force qui aura vite fait d’envoyer valdinguer l’armure des ennemis, chacun avec son propre cooldown. Mais même à ce niveau, on est loin de la perfection : les attaques au corps à corps ne sont pas toujours fluides (où sont donc passées les splendides animations de Doom?), et on se heurte très vite à un gros manque de diversité chez nos victimes, notamment lorsqu’il s’agit des quelques boss que l’on devra dézinguer.
L’Overdrive, violent et beau comme un coucher de soleil cyberpunk
« Dommage », c’est le maître mot lorsqu’on évoque Rage 2. Le coeur du gameplay, la bagarre, est bien pensé, nerveux à souhait, jouissif dès qu’on commence à bien maîtriser les outils de destruction mis à notre service et à les assembler pour créer des combos destructeurs. Visuellement, idem, rien n’est à jeter, l’esthétique cyberpunk est respectée et vient ajouter son petit grain de sel à l’action déjà bien dynamique, les environnement sont un véritable trésor à découvrir. Et c’est malheureusement tout ce qu’on peut dire de bien de Rage 2. L’open world vient diluer l’action dans des quêtes et des événements quelconques, tandis que l’histoire se déroule péniblement sans apporter la moindre motivation au joueur. Le titre y aurait certainement gagné à être plus linéaire: au milieu de tout cet ennui, il parvient tout de même parfois à briller par son action fortement inspirée de Doom et toujours efficace. Le troisième sera le bon!
Rage 2 est disponible sur PS4 au prix de 28€ ou su PC via Steam.
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