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Un jeu de baston Dragon Ball Z réalisé par Arc System Work, le studio maître dans le genre ? Il y avait de quoi trembler; à priori en effet,tous les fans de l’univers de Toriyama ne sont pas forcément des hardcore gamers qui ont des doigts de poulpe et peuvent aligner les combos surnaturels tout en sifflant un Coca. Mais tous les fans de DBZ rêvent sans doute de mettre en scène des combats dantesques entre leurs personnages préférés. Mais au final, Dragon Ball FighterZ est une surprise ludique qui prend à revers de tous nos à priori, et prouve au passage que le studio Arc System est capable changer sa formule presque « traditionnelle » en quelque chose de neuf et qui pourrait bien rallier de nouveaux joueurs à la baston 2D, même ceux qui ne sont pas des ultra-fans de Goku et de sa bande. Impossible dites-vous ? Lisez donc notre test :
Avant de commencer la critique enthousiaste de ce Dragon Ball FighterZ, il me faut faire une petite confession, par simple soucis d’honnêteté intellectuelle : votre serviteur n’est pas vraiment un amateur éclairé (plutôt obscur même), du manga Dragon Ball Z; je n’en suis pas au point de considérer que je ne comprends pas vraiment le succès phénoménal de l’anime, à l’instar d’ailleurs d’Akira Toriyama lui-même, mais je n’en suis pas très loin non plus. Je mentirais cependant si je disait que je connais rien de ce manga culte, ne serait-ce que parce que ses personnages sont devenus des « icônes » manga que l’on croise forcément au détour d’une boutique remplie de goodies japonisants ou que la BO du manga est parvenue à se loger dans ma mémoire à long terme sans que je sache trop comment.
Somme toute, cette absence de connaissances pointues sur l’univers de DBZ ne m’a jamais semble être un obstacle, surtout dans un jeu de baston où, à priori, je me fiche pas mal qu’une poêle à frire combatte un slip de bain, pourvu que la direction artistique soit à la hauteur et que les attitudes des personnages soient suffisamment impressionnantes et déjantées pour que chaque victoire me rapproche de l’orgasme vidéo-ludique. Et de ce point de vue là, inutile de tergiverser : Dragon Ball Fighter Z est vraiment beau, ou tout au moins d’une extrême cohérence esthétique avec le manga original. Les animations des personnages et des coups spéciaux sont tout aussi réussis, et « floutent » même parfois les frontière entre l’anime et le jeu. Tout cela sent d’ailleurs très fort la patte de Arc System, avec des cut scènes ultra rapides précédant certains coups spéciaux qui rappellent très fortement la mise en scène « pêchue » des combats de Guilty Gear Xrd (celui-là même qui prend un peu la poussière dans le disque dur de ma PS4). Petit accroc à cette perfection technique, la musique qui accompagne le jeu (les menus, les combats) n’est pas celle du manga; pourquoi ? Et pourquoi le saurais-je ?
Passons donc aux combats et aux modes de jeu; combats contres des joueurs en ligne, vs en local, mode arcade, ou histoire, tout y est, au travers d’une interface originale où l’on doit diriger un mini-Goku. Chaque combat nécessite d’abord de choisir une équipe de 3 combattants, qui apparaitront sur la zone de fight en fonction de la numérotation de leur sélection (premier combattant choisi, premier à combattre, second choisi …etc.). N’ayant qu’une connaissance limitée dans l’historique des personnages, il est déjà plus que certains que nombre de mes Teams auraient fait bondir le fan, mais c’est un jeu après tout… Vient le combat en lui-même et donc, la GROSSE surprise dont il était question dès les premières lignes de ce test; oubliez en effet les combos aussi dévastateurs que durs à sortir de Guilty Gear, oubliez les heures d’entrainement nécessaires pour juste commencer à s’amuser un peu en mode arcade sur Guilty Gear Xrd et éviter de subir à tous coups l’humiliation dégradante de vos ennemis.
Au jeu de skills qui en oublie parfois le simple fun et le plaisir immédiat, Dragon Ball Fighting Z substitue un système de gameplay beaucoup plus direct et simple à appréhender : plusieurs appuis répétés sur la touche Y de la manette, et c’est le super coup rageur qui sort d’emblée, un coup sur la gâchette et l’on change de perso, la gâchette + saut, et l’on envoie des projectiles puissants à la face de l’adversaire. Deux boutons appuyés de concert + de simples quarts de cercle suffisent pour obtenir des résultats rapidement spectaculaires; les coups de défense sont d’ailleurs tout aussi simples à sortir et un simple tour dans le tutoriel d’entrainement nous confirme que la plupart des coups de TOUS les personnages sont aisés à effectuer manette en main. Le skill se fera donc ici au timing, aux réflexes aussi, plus qu’à la maitrise pure des comb,s bien que l’enchainement des combos proprement dit constitue une parte non négligeable du skill nécessaire pour vaincre les adversaires les plus coriaces.
Bref, autant le dire tout net : Arc System a tout simplement opéré une révolution du gameplay qui faisait la réputation hardcore de la série Guilty Gear, et le plus beau ici est bien que le résultat de cette nouvelle formule est un mélange très équilibré entre la simplicité d’accès et la maitrise du gameplay (car la marge de progression est bien évidemment énorme). Les joueurs hardcore sauront trouver leur bonheur en exploitant jusque dans ses retranchements toutes les finesses du système de jeu tandis que débutants ou les joueurs de fight game occasionnels pourront prendre rapidement du plaisir et tenter de gagner de bonnes notes dans les modes arcade ou histoire. Ces atouts font aussi que l’on a beaucoup moins l’impression de toucher un mur de difficulté infranchissable au bout de quelques heures de jeux, et ce dans tous les modes de jeu (y compris bien sûr le vs en local et le mode de combats en ligne).
Impossible de parler du système de jeu sans évoquer le mode histoire, proprement épatant avec ses longues cut-scènes et les interactions complexes qu’il parvient à établir entre plusieurs combattants/protagonistes. Là encore, j’avoue ne pas tout comprendre des inimitiés ou au contraires des affections que se portent tel ou tel personnage, mais très franchement, il est plus que certain que ce manga dans le jeu (ou l’inverse) plaira énormément aux fans du jeu.
Bref, vous l’aurez compris, Dragon Ball FighterZ a réussi à largement me convaincre, moi le non-fan de DBZ, et je considère que c’est vraiment prsqu’une preuve en soi de la qualité intrinsèque de cet excellent titre. Surtout, le gameplay à la fois simple d’accès et redoutablement efficace en parties est un vrai modèle du genre; et à quand un Guilty Gear repensé selon les mêmes critères ? Le studio Arc System vient en tout cas de démontrer avec talent et maîtrise qu’il avait réellement plusieurs cordes à son arc…
Dragon Ball FighterZ est disponible sur le site Amazon pour les consoles PS4 et Xbox One.
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