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Des astéroïdes qui frôlent la Terre, cela arrive fréquemment, si fréquemment que l’agence spatiale américaine réfléchit aux moyens d’éviter un scénario catastrophe. Certes, la totalité des objets célestes qui atteignent la Terre ne constituent pas un danger réel pour notre planète, mais cela n’a pas toujours été le cas. Après tout, il y a 65 millions d’années, c’est bien un énorme astéroïde qui a rayé les dinosaures de la surface du globe; plus près de nous, en 2013 exactement, le météore de Tcheliabinsk, d’un diamètre de 17 mètres, a créé une gigantesque onde de choc qui a brisé les vitres des maison sur un zone de plus d’un kilomètre carré. Au début du siècle dernier, un météore géant s’est écrasé dans la région de la Toungouska, (Russie), générant une onde de choc plusieurs centaines de fois supérieure à celle des bombes atomiques larguées sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki. Le danger est donc bien réel.
Malgré les outils de détection sophistiqués dont nous disposons aujourd’hui, les météores géants ne sont pas toujours détectés avant leur passage près de la Terre. Récemment, deux astéroïdes de grandes tailles ont frôlé notre planète, et pourtant ces derniers n’ont été repérés que 72 heures avant de passer au dessus de nos têtes. On ose à peine imaginer la panique générale si la trajectoire d’un de ces objets céleste avait croisé celle de la Terre…La NASA tente donc de trouver une parade et testerait bientôt un système d’impacteur cinétique pour dévier la trajectoire d’un astéroïde nommé Didymoon (ce dernier tourne autour de l’astéroïde géocroiseur Didymos).
Le procédé de l’impacteur cinétique est inspiré de la boule de billard : une boule vient en frapper une autre ce qui modifie sa direction après impact. C’est ici un satellite qui servira de boule de billard que l’on projettera sur Didymoon afin de modifier sa trajectoire…tout en faisant bien attention à ce que l’astéroïde ne dévie pas de son orbite avec le soleil, ce qui risquerait de le faire retomber sur Terre. L’impacteur cinétique a été privilégié au lacement d’une ogive nucléaire que l’on ferait exploser à l’approche de l’astéroïde : les fragments et les retombées radioactives de l’explosion pourraient facilement atteindre notre planète. L’ESA participe aussi à ce projet et développe de son côté l’un des deux modules spatiaux nécessaires à l’opération. Le premier test pourrait avoir lieu entre 2022 et 2024.
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